vendredi 29 décembre 2006

EN PLEIN MILIEU DES FÊTES


Me voilà en plein dans « l’entre-deux ». Noël 2006 est maintenant derrière moi, un beau noël quand même, les enfants étant avec moi, mais ils ne seront pas là pour le Jour de l’An. Les fêtes n’ont plus la même signification pour moi depuis ma séparation. Moi qui suit près de mes enfants, je dois les partager avec papa pendant cette période-là aussi. C’est pas « normal » de passer une des deux fêtes sans ses enfants. Même si ça fait 8 ans que je vis les fêtes « en garde partagée », je trouve cela quand même difficile, mais j’ai pas le choix alors….

Lorsqu’arrive la fin de l’année en cours, particulièrement le 31 décembre, je fais un bilan de mon année vécue. Le bilan de cette année ressemblera étrangement à celui de l’an passé soit une année coussi-coussa. Par contre, lorsque je vais fouiller au fond de mon positif, je me dis que, le plus important dans tout cela, c’est que nous avons une bonne santé et à mes yeux, c’est la base de toute chose. Côté santé, tout va bien et je me croise les doigts pour que ça reste ainsi. Côté enfants, tout va également très bien, j’ai deux ados supers, qui vont bien à l’école et qui ont une belle personnalité. J’espère qu’ils ne se transformeront pas en ados-boudeurs-et-pas-parlables en 2007. Côté amour, chéri est un homme avec une « bonne âme », j’espère juste que, ce qui a accroché cette année va s’atténuer dans ma tête et que l’on va en ressortir plus fort en tant que couple. Mon intransigeance a tendance à prendre le dessus, mais je m’applique à ressortir les points positifs de notre relation. Chéri travaille fort pour que je retrouve confiance en lui, mais, comme on dit, chat échaudé craint l’eau froide… Côté financier, y-a-t-il des gens qui en arrache pas côté $$$$. Crime que c’est pas facile. Au printemps, on aimerait bien vendre notre 7 passagers (mais mosus que je vais m’ennuyer de son confort) pour se racheter une petite voiture. En juin, la location de ma Hyundai se termine. J’aimerais bien me racheter une autre petite voiture. On veut aller maintenant vers l’achat pour en finir avec les paiements, sinon, on va avoir des paiements d’auto toute notre vie. Côté travail, gros changements en vue, notre radiologiste quitte, mais on ne perd pas grand chose, une vraie peste celle-la. Elle sera remplacée, mais nous devrons nous adapter à une autre routine. A l’automne, un poste de tech. en cardiologie s’ouvrira. Normalement, je devrais être celle qui l’aurait si j’applique. Ca me laisse le temps de réfléchir si je désire vraiment changer de département. Donc gros chambardements à prévoir en 2007 côté travail.

J’y vais maintenant avec mes résolutions pour 2007. J’ai pris quelques livres (poids) depuis le début décembre et Noël ne m’a pas aidé avec les bons desserts que l’on a servi, j’aimerais donc perdre 10-15 livres (j’aime mieux en perdre un ti-peu plus pour me donner du jeu) d’ici l’été. Si après les deux premières semaines de janvier je n’ai pas retrouvé ma motivation, je vais retourner à MAV pour me donner un coup de pouce. Ensuite, faire l’effort nécessaire pour mon couple, car en 2007, ça passe ou ça casse. Continuer à bien équilibrer notre budget (c’est bien partie, les cadeaux de Noël que l’on avait mis sur visa sont tous payés, donc visa à zéro).

A vous qui me lisez, je vous souhaite une merveilleuse année 2007 avec ce qu’il y a de plus important, la santé pour vous et vos proches. J’espère que, celles qui vivez des moments difficiles (et je sais qu’on est plusieurs ces temps-ci) que nos problèmes se règleront en 2007 et que nous pourrons enfin respirer sans qu’aucun nuage noir ne vienne ternir notre bonheur. Gros bisous à vous toutes. Merci de me lire et merci d’être là.

dimanche 17 décembre 2006

MON WEEK-END

Quelle fin de semaine!

Jeudi, j’ai eu mon souper de Noël du bureau. Petit souper tranquille, dans un resto avec musique et danse. Je suis revenue à la maison aux alentours de 22h30.

Vendredi, souper avec les collègues de travail de chéri. Petit souper très agréable, dans un resto thaïlandais. Les jeunes ont continué le party au Palace, mais pas nous.

Samedi, une belle soirée en perspective. Perspective ai-je bien dit, mais seulement pour chéri. Pour vous mettre dans le contexte, chéri pratique de la musique avec des chums (ils ont déjà fait un CD ensembles, il y a plusieurs années, année où les cheveux longs étaient à la mode). Pour le party de Noël du chanteur, son boss a engagé le groupe. Le party se déroule dans la shop. Je devais (vous avez bien lu devais) assister au show avec la blonde du guitariste. Ado-fille gardait ce soir-là et devait être de retour aux alentours de 2 heures du matin. Comme je ne voulais que ado-gars reste seul jusqu’à très tard, ma sœur s’est offert pour qu’il est couché chez-elle. Donc, tout est cédulé. Le matin, chéri part vers 10h30 pour faire le transport des caisses de son, etc… Il m’avise qu’il va me rappeler pour m’informer du déroulement et qu’il viendrait souper. 16h45 toujours pas de nouvelles et on commence à avoir faim, donc je l’appelle sur le cellulaire. Il m’avise qu’il termine de vérifier le son et qu’il me rappelle après et de ne pas l’attendre pour souper. Jusque là, tout va bien. 18h00, appel de chéri m’avisant qu’il s’en venait souper et qu’il doit être de retour pour 20h30. Je lui demande si R. va chercher sa blonde pour la soirée et il me dit là, pas ce matin, ni ce pm, il me le dit en soirée, que finalement elle ne viendrait pas car elle travaille le lendemain. J’étais en beau ?%$&* après chéri. Moi, j’ai fait le ménage en vitesse, je me suis pomponnée et mis belle pour aller à ce party, je m’organise pour ado-gars et je cours toute la journée pour finalement me faire dire ça. Y’était temps qu’il me le dise. Il n’était pas question pour moi d’aller seule, comme une belle tarte, à un party de gars de shop. Je l’ai rappeler pour lui dire ma façon de penser et l’aviser que je ne serais pas là lorsqu’il viendrait souper : « Je m’excuse » qu’il me dit. Ben oui toé, penses-tu que ça me tente de t’voir la face. Finalement, je suis partie au cinéma en beau maudit. Fichu le beau samedi soir de prévu. Je dirais même que, tel que je me connais, fichu les beaux jours à venir. A chaque fois que j’y vois la face, c’est comme s’il jetait de l’huile sur le feu….ishhhhhhhh. Maudit que j’étais bien quand j’étais maman monoparentale.

samedi 9 décembre 2006

PETITES NOUVELLES EN VRAC

PETITES NOUVELLES EN VRAC

Ado-fille ne sort plus avec son chum . J’aimais bien son chum, car il était poli, plutôt timide et n’avait pas l’air trop déniaisé car, en 1 mois de fréquentation, ils n’avaient pas encore « frenchés ».
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Ado-gars a commencé à se raser le « simili-pinch ». Comme j’avais donner un beau bouquet de rose à ado-fille lorsqu’elle est devenue une jeune femme (mausus de menstruation), ado-gars, lui, s’est mérité une belle boîte de chocolat rocher. Généreux comme il est, il les a tous partagés.
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Mes cadeaux de Noël sont presques terminés. En fait, il ne m’en reste que deux à acheter. Je suis pas mal plus avancée que les années précédentes.
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Comme nous recevons (encore) ici cette année pour le réveillon, et comme on aime bien organiser des jeux, on doit s’atteler à préparer tout ça cette semaine, car noweeelll approche à grands pas.
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Chéri avait son party de bureau du club social aujourd’hui. Je suis allée le reconduire et après je me suis payée 2 heures de magasinage productif dois-je spécifier. Fallait bien gaspiller un peu sa belle paie de congés de maladies payés qui a été déposée aujourd’hui.
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Il est présente 23h00 et j’ai vraiment hâte que chéri appelle car, comme je suis allée le reconduire, je dois aussi aller le chercher.
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vendredi 1 décembre 2006

LA CONFIANCE ET L'HONNÊTETÉ

La confiance et l'honnêteté sont des qualités qui sont primordiales pour moi. Dès leur plus jeune âge, j'ai appris à mes deux ados l'importance d'être honnête avec soi-même et par le fait même, avec les autres. Il y a environ 2 ans, ado-fille m'a déjà raconté un mensonge. Bien sûr, je m'en suis tout de suite aperçue, mais je l'ai laissé pédaler pour voir quand elle finirait pas me dire la vérité. Suite à ça, elle a eu une bonne punition et je l'ai avisé qu'elle m'avait déçue de me raconter une menterie et que je n'avais plus confiance en elle. A mon grand étonnement, ce n'est pas la punition qui lui a fait de la peine mais plutôt le manque de confiance. Elle m'a dit en pleurant: "maman, comment je vais faire pour que tu retrouves confiance en moi?" Je lui ai expliqué que ça prendrait surement du temps et qu'elle devrait me prouver que je peux ravoir confiance en elle. Elle s'y est appliquée et je peux dire que j'ai retrouvé la confiance que j'avais en elle. Ado-gars, lui, n'est pas capable, encore, (ça viendra peut-être plus tard) de me compter des mensonges. Ca lui est déjà arrivé d'essayer, mais il vient les yeux dans l'eau et fini par me dire la vérité. Les enfants savent que l'on fait tous des erreurs, mais que faute avouée est à demi pardonnée. Ils savent aussi que l'on peut discuter pour comprendre, mais qu'il y a souvent des conséquences à nos actes.
Ma relation avec chéri allait cousi-cousa depuis plusieurs mois. On s'aime, mais je trouve difficile ma relation ou plutôt ma non-relation avec le fils de chéri. Pas facile la vie de famille recomposée. Chéri sait ce que j'en pense, on en a discuté souvent pour essayer d'améliorer les choses. Et même si chéri sait ce que je pense de son fils et de ma difficulté à me réattacher, il est allé beaucoup plus loin, beaucoup trop loin pour vérifier mes dires, il est aller lire mes topics sur mon forum. PF est pour moi mon jardin secret. Il y a lu ce que pourtant je lui disais de vive voix, il n'a rien appris de nouveau, mais il a continué quand même à y aller, de semaine en semaine, de mois en mois, sachant pourtant que, ce qu'il faisait était mal. Tout cela a fini par sortir lors d'une discussion, il y a environ deux mois. J'y ai appris, alors, qu'il allait y lire depuis 1 an. Ca m'a brisé le coeur. Ca a brisé la confiance que j'avais en lui. Il m'a expliqué qu'il avait besoin de savoir ce que j'écrivais sur son fils, mais tout ceci n'explique pas pourquoi il a continué pendant si longtemps à m'épier. J'avais pourtant totalement confiance en lui, mais maintenant, j'ai de la difficulté à croire certaines choses qu'il me dit. J'ai choisi de nous donner une chance, car, à part le problème avec son fils, on se sent vraiment bien ensemble. J'ai fait ce choix, mais je me demande comment et surtout quand la confiance va revenir. Je le vois travailler fort et s'investir et j'espère que ça va porter fruit. Il le savait pourtant que, pour moi, l'honnêteté est une priorité, il le savait tellement...

mercredi 22 novembre 2006

MATIÈRE À RÉFLEXION

Pourquoi dois-je mourir, pour réapprendre à vivre?

Cette phrase m'a profondément marquée lors d'un évènement difficile dans ma vie, soit ma séparation. J'ai alors compris la profondeur de ce que tout cela voulait dire. J'ai dû puiser au plus profond de moi même pour essayer de découvrir mes croyances, mes valeurs et mes qualités. J'ai sû que j'avais gagné la partie, lorsqu'un soir de février, en marchant seule avec moi même, j'ai regardé au ciel et que j'ai dit tout haut: "c'que la lune est belle ce soir". Voilà, je recommençait à vivre.
Lorsque maintenant il m'arrive d'avoir à faire face à des épreuves ou des moments difficiles, je sais que je vais devoir aller loin pour trouver la réponse, mais je sais que, lorsque je l'aurai trouvée, je n'en serai que plus heureuse.

samedi 18 novembre 2006

LES DIFFÉRENTES SPHÈRES DE MA VIE (SUITE)

Mon rôle de femme:

Comment je me sens dans mon rôle de femme? Mieux qu'avant. Mon image de femme a pris une débarque lorsqu'à 30 ans, je me suis aperçue que j'étais "cocue". Lorsque ton conjoint des 12 dernières années, celui en qui tu avais misé toute ta confiance, celui que tu avais choisis comme père pour tes enfants, celui avec qui tu avais acheté ta première maison, celui avec qui tu voyait ton avenir, celui en qui tu comptais par dessus-tout te largue là, tout bonnement comme ça, parce qu'il a eu un coup de foudre pour quelqu'un d'autre, ouffff ton rôle de femme tombe à moins zéro. Je me suis relevée les manches et à ce moment-là je me suis investie dans mon rôle de maman. La femme en moi n'avait plus confiance en son image, la femme en moi était profondément blessée mais avait tellement besoin d'être aimée. J'ai beaucoup lu pour passer à travers ce deuil, par le fait même, j'ai également fait le deuil de mon père (décédé en 86). Je me suis relevée tellement grandie de cette épreuve et avec une immense fierté pour moi-même. Pendant les premiers mois difficiles, j'ai suivi un cours au Cégep pour me permettre des possibilités dans un autre département au travail. J'en ai arraché, avec ma peine, les jeunes enfants à la maison, l'entretien intérieur et extérieur de la maison et tout ce que ça implique, mais quel bonheur pour moi lorsque j'ai reçu mon certificat. J'ai compris alors que je valais quelque chose et que je n'étais pas qu'une bonne à rien.
Trois ans après ma séparation, j'ai commencé à fréquenter chéri. Un homme avec une belle âme et un grand coeur. J'avais honte de mon image (30 lbs en trop) et je n'avais aucune confiance en moi, mais chéri a sû me démontrer que j'étais "quelqu'un de bien". La femme en moi a commencer à refaire surface. J'ai suivi un cours de couture et me suit fait de beaux vêtements, moi qui ne savait que coudre des bas et des boutons. J'ai éliminé mes 30 lbs en trop et enfin retrouvé mon poids santé. Maintenant, ça me prend quelque chose pour me sentir valorisée, ça me prend un projet avec un but que je dois atteindre, car j'adore ce sentiment de fièrté que j'ai pour moi lorsqu'enfin cet objectif est atteint.
Qui dit femme dit aussi épouse (dans mon cas). En tant qu'épouse, ça se corse. Je suis devenue quelqu'un d'assez intransigeante. Je me suis dit que j'avais assez mangé de la m**** et que maintenant, je m'éloignerais du négatif et de tout ce qui s'y rapproche. Depuis une couple d'année, j'ai assez de difficulté à accepter certains "comportements" du fils à chéri. Cela nous amène de plus en plus de discussions (pas des chicanes), mais ces discussions font que ça pèse sur le couple. Je trouve cela dommage car c'est vraiment notre seul point négatif. Je trouve aussi que ça vaut la peine d'essayer de trouver un juste milieu, car un moment donné, les enfants partiront de la maison pour faire leur propre vie et on va se retrouver tous les deux et les deux ensembles, ont est tellement bien, mais mon dieu que c'est difficile ces temps-ci. Alors c'est pourquoi, depuis quelques mois, je ne me sens plus très bien dans mon rôle de femme, car je sais que chéri est malheureux de cette situation, mais c'est plus fort que moi, se sont mes valeurs et ses valeurs-là sont primordiales à mes yeux.
Parfois, j'aurais le goût de ranger mon rôle de femme dans le fond du garde-robe, ne gardant que celui de mère, celui où je me sens si bien. Mais que voulez-vous, je l'aime encore mon chéri et il vaut vraiment la peine de travailler fort et si jamais tout cela s'écroule, j'aurais le sentiment d'avoir essayer tout ce qui était possible de faire pour sauver cette union.

vendredi 17 novembre 2006

LES DIFFÉRENTES SPHÈRES DE MA VIE

Mon rôle de mère:
Je considère que j'ai quatres rôles importants dans ma vie. Tout d'abord, celui où je me sens le mieux et de très loin mon préféré, mon rôle de mère. Du plus loin que je me souviennes, j'ai toujours voulu des enfants. Lorsque ado-fille est née, le 13 mars 1992, j'ai sû que plus jamais ma vie ne serait la même. Dix-huit mois plus tard, soit le 14 septembre 1993, ado-gars venait combler à nouveau mon coeur de mère. Dès leur naissance et malgré mon inexpérience en tant que maman, immédiatement je me suis sentie à ma place. Ce rôle-là était tout à fait dans mes cordes. Tout me venait naturellement, me permettant l'erreur et me félicitant de mes bons coups. Dès leur tout jeune âge, je leurs expliquais pourquoi je faisais tel chose, pourquoi je leur interdisais tel chose, leur inculquant les bonnes valeurs qui étaient importantes à mes yeux. Lorsque je me suis séparée, mes deux amours avaient alors respectivement 5 ans et 6 ½ ans. J'ai avisé la famille que ce qui avait toujours été "non" jusqu'à maintenant, resterait encore "non", même si, selon eux, ils faisaient tellement pitiés d'avoir des parents séparés. Nos liens se sont encore plus resserrés, en se cotoyant une semaine sur deux (garde partagée oblige). J'ai toujours été là pour les soutenir dans leurs peines et leurs expliquer qu'il était important d'aller voir papa, leurs flattant la bedaine pour faire disparaître leurs mots de ventre d'anxiété (ils me le demandant d'ailleurs encore lorsqu'ils ont mal au ventre. Ils croient encore que j'ai un don). Lorsqu'ils étaient apaisés, on partait pour aller chez papa et moi j'en avais pour toute la soirée à verser toutes les larmes de mon corps. Aussi, que de beaus souvenirs avec nos diners-conneries, nos week-end camping, nos pique-niques, les activités (malgré le peu de sous), nos causeries, nos conneries. On en fait encore, et on s'amuse autant.
Maintenant ils sont devenus de beaux adolescents. J'ai de beaux commentaires à leur sujet et je peux vous dire que mon coeur de mère se gonfle de fierté. Bien sur, les deux me trouvent sévère, car j'ai des règles qui doivent être respectées: pas de garçons et de filles à la maison sans un adulte, des heures de coucher, des heures de rentrer, pas de chums ou blondes qui coucheront dans la même chambre qu'eux (c'est pour plus tard ça). Je leur ai expliqué le pourquoi de ces règles et ils sont parfaitement au courant qu'ils doivent les respecter aussi longtemps qu'ils demeureront sous mon toi. Ils connaissent mes valeurs jusqu'à maintenant, ils les respectent (non sans commenter et argumenter). Ils m'ont déjà testé et en ont payé le prix. Je crois bien que ça leur a donné une bonne leçon.
L'autre jour, ado-fille m'a dit qu'elle se trouvait chanceuse car avec moi elle pouvait parler de tout et qu'en plus "je la devinais" sans qu'elle ne dise rien.
Ado-gars lui m'a dit que son ami D. était gentil et avait de bons parents et que ses parents étaient sévères comme moi. Je l'ai pris pour un beau compliment.
J'en aurais encore long à vous dire de mon métier de maman. J'en aurais encore beaucoup à dire, aussi, au sujet de mes deux ados. Mais ça viendra au fur et à mesure. Ce que je veux vous mentionner, avant de vous quitter, ce n'est que dans ce rôle là où je me sens pleinement épanouie, ou je me sens valorisée et où je me donne à 200%, car je sais qu'eux ils m'aimeront aussi pour la vie.
Ado-fille, ado-gars, je vous aime gros gros comme le ciel, la terre et les étoiles. Je vous aime à l'infini.

mercredi 15 novembre 2006

J'AI JAMAIS DEMANDÉ...

Non, j'ai jamais demandé à être chef de département, mais ça m'est tombé dessus sans que je le veuille. La responsable est malade depuis maintenant 1 mois (pneumonie) et, par la force des choses (l'autre tech. est nouvelle, elle remplace un congé de maternité), le titre de chef de département, avec tous ce qui vient avec (lire ici les inconvénients) m'est tombé sur la tête. Donc depuis un mois, je me tape la modification des horaires, les demandes de réparation. Par le fait même, je me tape directement le caractère de cochon de notre chère Docteure.
Il y a deux semaines, la tech. qui remplace le congé de maternité m'apprend qu'elle est enceinte et ne pourra donc faire le remplacement au complet. La grossesse n'était pas planifiée pour tout de suite, mais une grossesse est un bel évènement, donc je la félicite et lui dit que, si bébé est resté accroché malgré la pilule du lendemain, c'est que ce petit bout veut vraiment vivre.
Hier, appel de ma collègue nous annonçant que son congé maladie est prolongé. Retour au travail le 4 décembre. Merde. Je dois l'annoncé à Docteure, je ne suis pas mieux que morte demain. Au pire, je me balance dans l'escalier espérante avoir une fracture de la jambe et être en convalescence au moins deux mois. Docteure appelle en après-midi et je me dit qu'au moins au téléphone, je peux toujours feindre une panne du système téléphonique et avoir le plaisir de lui raccrocher au nez si elle se monte trop. Aucune mauvaise réaction de sa part, bizarre. J'aurais dû m'inquiéter au lieu de crier victoire. Ce matin je buche en malade avec les horaires, tout en répondant au téléphone, aux patients et en gardant le sourire malgré l'envie de mordre tout ceux qui s'approchent de moi.
Docteure est tout sourire (ça s'peut pas). Maintenant je sais pourquoi. Tantôt, la chère Docteure m'a appris qu'elle donne sa démission fin janvier et va s'établir ailleurs. Honnnn. Comme j'aime bien trouver du positif dans le négatif, je me dit que nous n'aurons plus à endurer son caractère assez chiant merci, mais, on va peut-être se retrouver avec pire (quoique est-ce possible?). Ma collègue qui remplacement le congé de maternité et qui est elle-même enceinte vient d'exactement où la Docteure s'en va travailler (vous me suivez?). Donc, comme elle a gardé contact avec ses anciens collègues, nous allons avoir un suivi de l'arrivée du Docteure. On se dit qu'enfin, ça va être le retour de la balance et qu'elle va maintenant manger ses bas. Yesssss.
Finalement, on s'entends-tu pour dire que je m'en serais bien passé du petit $20.00 de plus par paie pour le mosus de titre de chef de département et tout le trouble que ça me donne? Quoique je ne cracherai pas dessus non plus. J'ai quelques petites idées déjà pour me récompenser.

mardi 14 novembre 2006

Je me décide enfin

Voilà, c'est fait. Je me suis enfin décidée à créer mon blog. Ce blog sera pour moi mon journal intime. J'ai envie d'y écrire mes joies, mes peines, mes frustrations. J'ai envie de vous parler de ma vie avec mes ados. Pour commencer, je vais vous faire un petit résumé de mon moi.
Je suis une femme de 38 ans (avec malheureusement de plus en plus de cheveux blancs). Je travaille dans le domaine hospitalier depuis 21½ ans et ce, toujours au même endroit. Comme j'ai commencé à 17 ans, je vais pouvoir prendre ma retraitre pas mal plus tôt que mon mari, à son grand détriment. Parlant mari, nous nous connaissons depuis 7 ans. Il est technicien en informatique pour le même regroupement où je travaille. Nous nous sommes d'ailleurs connus au travail. Nous nous fréquentons depuis 5 ans et nous sommes mariés depuis 2½ ans.
Je vis dans ce que j'appelle "la nouvelle mode de l'an 2000", la fameuse "famille reconstituée". Je suis la génération qui expérimente cette nouvelle vie familiale, sans vraiment de modèle, sans vraiment d'exemple, sans vraiment de regroupement. J' apprend au fur et à mesure, j'avance à pas de souris, en essayant de trouver les réponses à mes questionnements dans cette vie qui est maintenant la mienne.
Je me souviens qu'à mes 21 ans, je partais en appartement avec le papa de mes futurs enfants. Nous avons presque tout débuté ensemble, soit: vivre en appartement, se fiancer, se marier, avoir des enfants, l'achat d'une maison, un voyage en famille. On bâti quelque chose et on l'entretien. Jusqu'à ce qui arrivr ce qui m'arriva et qui fait que j'ai divorcée.
Dans une deuxième relation, on débute avec heureusement l'expérience d'une vie de couple mais aussi avec tout le bagage de l'autre, le ou les enfants de l'autre, les valeurs familiales de l'autre (qui ne sont pas nécessairement les nôtres) et aussi, ne les oublions pas, les ex. Ca fait tout un bagage à apporter chez l'autre ça.
Donc, dans ce blog, je vais venir vous jaser de tout ça. Mes hauts et mes bas de la vie de tous les jours. Ca va me faire un bien fou.
Faites-moi plaisir et laissez-moi vos commentaires. Ca me fera chaud au coeur de lire vos petits mots.