samedi 26 janvier 2008

6 ANS DÉJÀ

Demain, ça va faire déjà 6 ans qu'on est ensemble. Un dimanche, aussi, comme il y a 6 ans. Ce fameux dimanche où tu m'as appelé pour me dire que ça faisait un bout de temps qu'on se connnaissait, que tu trouvais qu'on avait les mêmes valeurs dans la vie et que tu avais peur de laisser passer le bateau et finalement tu l'as fait ta demande: "J'aimerais ça qu'on se fréquente". J'ai trouvé ça tellement beau et je t'ai avoué que moi aussi tu m'intéressais depuis un bout de temps déjà, que plus je te connaissais, plus je m'attachais à ta personnalité et bien sûr, je t'ai répondu "oui". D'un commun accord, on a décidé de se voir 1 semaine/deux, lorsque nous n'aurions pas les enfants avec nous. On a décidé aussi de garder notre "fréquentation" discrète, pour ne pas faire de placottage au travail. Ca a pris une semaine avant qu'on puisse se voir autrement qu'au travail, s'embrasser et plus..... J'avais tellement peur que tu changes d'idée!

Les semaines sont devenues des mois et les mois des années. Après 1½ an, tu m'as demandé en mariage. Quelle bonheur cette demande, venant de toi, un homme réfléchi et qui n'avait jamais vraiment connu une bonne relation de couple. Encore une fois je t'ai dit "oui", moi qui pourtant ne pensait jamais me remarier.

On en a fait des choses ensembles depuis nos tous débuts, tant en kilométrage qu'en expérience de vie. Ca m'est passé quelques fois dans la tête, de prendre ma barque et de naviguer seule, car j'en avais plein le casque de "tu sais quoi". Mais quand j'y réfléchissais bien, je savais que ce n'était pas un problème de ta personnalité ou un problème de ton comportement. C'est plutôt quelqu'un qui est là et le restera et on doit composer avec, chacun à notre façon.

Encore après 6 ans, je trouve que tu as toujours "une bonne âme" et du respect. Tu me dis souvent merci pour des petits riens de la vie quotidienne. Tu viens encore tout près de moi et me serre dans tes bras à tout moment. Tu cherches toujours à me faire plaisir et à racheter tes erreurs. Tu sais encore me dire des petits mots tendres qui me touchent et tu me fais encore me sentir importante dans ta vie. Tu sais te contenter de choses simples sans demander plus. Tu dis toujours oui pour une sortie ou un resto et tu m'accompagnes souvent pour les activités de mes deux amours, même si je ne te le demande pas.

Je sais que j'ai de plus en plus de la difficulté à les dire ces mots. On dirait que je veux m'éloigner de peur d'avoir mal à nouveau. Je me fais une carapace, au cas où. Je me demande d'ailleurs comment tu peux m'aimer encore, malgré tout.

Ces mots, qui ne sortent plus de ma bouche, je les écris aujourd'hui. Peut-être vais-je te remettre une copie de cette lettre. Sinon, ils resteront affichés ici, secrètement.

dimanche 13 janvier 2008

DANS 5 MOIS.....

.... j'aurai 40 ans. Si on recule de 10 ans, à mes 30 ans, j'ai eu toute une remise en question: "Suis-je vraiment heureuse?" pour finalement trouver comme réponse: "j'ai deux beaux enfants en santé, un mari pas courailleux (ouf, méchante clac dans face 4 mois plus tard), une belle maison, deux autos, un travail, la santé, l'herbe n'est pas plus verte chez le voisin, etc... etc..." Le lendemain de mes 30 ans, je me fais une entorse sévère à une cheville et, quelques mois après, mon mari me trompe et là commence ma nouvelle vie: le deuil de ma vie de couple, le deuil de mon idéal de vie de famille, le deuil d'avoir toujours mes enfants avec moi, le 1er Noël séparé, le 1er jour de l'an séparé, sans les enfants, la première St-Valentin, le 1er Pâques, etc... puis arrive enfin le divorce qui boucla la boucle. Enfin, je n'ai plus de 1ère fois. Je suis fière de moi, j'ai pû garder la maison, même si j'en arrache financièrement. Je suis fière de moi, j'arrive à partir la piscine toute seule, j'arrive à entretenir l'intérieure et l'extérieure de la maison, toute seule et de ce que je me rappelle, je n'étais même pas fatiguée tellement j'étais fière de moi. Les journées sont de plus en plus belles et les week-end où je suis seule me sont de moins en moins pénibles.

Pendant mon célibat, j'ai fait une couple de sorties avec L. Le premier gars qui s'intéressait à moi. J'attendais ses appels avec des palpitations. Nous sommes allés au cinéma 2-3 fois, je suis allée chez-lui un soir, il est également venu chez-moi un soir, nous avons été voir Mario Jean. On a beaucoup placotté, mais on ne s'est jamais embrassé. Un beau gars au gros bras, bien habillé, qui sentait tellement bon. Il a mis un beau soleil dans ma vie pendant quelques semaines.

Ensuite, il y a A, un collègue de travail, cheveux noirs, yeux marrons, en couple. On prend nos pauses-cafés ensembles, on placotte beaucoup (il connaissait mon ex-mari, ayant joué au softball contre lui). Plus on se voit et plus on sent une attirance réciproque. Un jour, il me donne un baiser. On en est resté quelques temps au baiser. Des baisers en cachette, au travail. C'était fort et c'était tellement bon. Puis, lorsque j'ai congé, il vient me voir à la maison sur son heure de dîner. Les baisers se font plus insistants, se mélangeant de bien d'autres choses. Je savais qu'un jour, on finirait au lit, c'était inévitable. Je savais aussi qu'il était en couple, mais on n'en discutait jamais. Dans ma tête, lorsque le moment arriverait, je savais que ça serait: "Ca passe ou ça casse", soit que je tombe totalement amoureuse de cet homme non-disponible ou bien que ça arrêterait là. Le moment tant attendu par nous deux arriva enfin et ce fut la fin, pour moi, dans ma tête et dans mon coeur aussi. Je ne pouvais plus refaire cela. Je lui ai fait promettre de ne jamais rien dire à sa blonde, que ça lui ferait trop mal. Après cela, il est revenu me voir chez-moi, mais je lui ai fait comprendre que je n'étais plus capable de mener cette vie-là. Cet homme m'a fait un bien immense, à moi, qui me suit ressentie femme.

Puis il y a eu D. qui est passé dans ma vie comme un courant d'air et pour qui le proverbe "il avait tous dans les bras et rien ailleurs" lui allait tellement bien.

Ensuite, P. est passé dans ma vie. P. est le fils de la blonde de mon oncle. Vous suivez? Je le connaissais depuis quelques années, on se rencontrait dans les partys de famille. J'ai toujours trouvé qu'il avait un p'tit quelque chose: beau gars aux cheveux noirs (encore),23 ans, étudiant, mature malgré les 8 années qui nous séparaient (il était plus jeune que moi). Mon oncle commença à me trainer dans les partys et je faisais donc partie de la gang de "jeune". L'été passa et on se voyait souvent, mais toujours avec de la compagnie. P. avait 23 ans, n'avait jamais eu de blonde, il était donc "néophyte" dans les relations, toutes les relations disons-le bien. Au fil du temps, sachant que je l'intéressais, j'ai fait les premiers pas. On s'est fréquenté officiellement 2 mois, mais son manque d'assurance dans tous a fini par me faire étouffer. Il m'appelait tout le temps, me disait tout le temps "Je t'aime", trop c'est comme pas assez. Avec du recul, je sais que P. a servi de tampon dans mon cheminement, à mon grand détriment.

En 2000, j'ai connu A., un collègue de travail, cheveux noirs (ben oui, encore). Un homme avec "une bonne âme", l'homme de mes rêves. On s'est cotoyé amicalement 2 ans, puis en 2002, il s'est "déclaré". Ce A. est devenu mon mari en 2004 et sur mon blog, il se nomme "chéri". Je n'ai pas besoin de vous compter mon histoire avec lui, vous la connaissez déjà.

Eh bien voilà, je me retrouve à 5 mois de mes 40 ans, et je me questionne à nouveau: "suis-je vraiment heureuse"? Mon rôle de mère me comble parfaitement, mon travail également. Je me questionne plutôt sur mon rôle d'épouse et de femme que je ne remplie pas comme il se doit ces temps-ci. Je me laisse jusqu'à mes 40 ans pour faire un beau ménage dans mon corps et dans ma tête, ce qui devrait m'aider à trouver des réponses.

Je vous laisse donc sur ces mots......



P.S. Merci les filles pour les souhaits de bonne année!

jeudi 3 janvier 2008

NOUS VOILÀ EN 2008

Que vous souhaitez de plus que la santé et le bonheur. Pour certaines, j'espère sincèrement que vos problèmes vont se résorber et ne plus être que de mauvais souvenirs. Pour d'autres, je sais que ça va être une année merveilleuse car les beaux projets de mariage approchent à grand pas et c'est tellement stimulant de préparer notre mariage et de rêver. Pour d'autres encore, c'est un beau voyage qui s'en vient; je vous en souhaite un remplie de soleil et de beaux gars musclés, là juste où il faut. N'oubliez pas de nous prendre, discrèment, de jolies photos. Mosus que j'aimerais ça faire un voyage PF dans le sud avec certaines d'entre vous.
Et les autres PF, celles où l'année 2007 a été une très belle année, alors je vous souhaite la continuité de votre bonheur.

Tant qu'à moi, j'espère, au plus profond de mon coeur que cette année nous sera encore bénéfique côté santé. Je m'attends à ce que l'année 2008 soit une année de gros changements (côté travail). Je ne m'attends pas nécessairement à ce que 2008 soit plus chanceuse côté concours, car la marche est haute, mais j'espère que la chance va être encore de notre côté. Côté couple, mon proverbe pour cette année sera "Advienne que pourra".

Je ne veux pas trop élaborer aujourd'hui, car je feel ordinaire depuis quelques jours (SPM???) et mon blog ne serait que négatif alors je reviendrai lorsque j'aurais du positif à vous raconter.

Alors, à vous toutes, mes amies qui sont très précieuses à mes yeux, je vous souhaite, à vous et vos proches, toute la santé et le bonheur possible.

Gros bisous à chacune de vous XXX